La Princesse de Clèves - Cours DEUG
Lannoote
Cours DEUG I LA PRINCESSE DE CLÈVES Roman de Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de, dite Mme de La Fayette (1634-1693), publié anonymement à Paris chez Claude Barbin en 1678. Composé en collaboration avec Segrais et La Rochefoucauld, le roman donna lieu à une enquête publique dans le Mercure galant (on appelait les lecteurs à se prononcer: la princesse a-t-elle raison d’avouer?), puis à une véritable querelle littéraire entre Anciens et Modernes à travers la critique de Valincour et la réponse de l’abbé de Charnes, notamment autour de la question du vraisemblable. Dernier texte romanesque de Mme de La Fayette, où convergent et s’approfondissent les thèmes essentiels de ses œuvres antérieures, la Princesse de Clèves, en mettant au premier plan l’analyse intérieure, impose une écriture nouvelle. De l’apparente limpidité du récit se dégagent la quête du «repos» et le refus d’une passion aliénante qui voue au malheur, jusqu’au renoncement ultime qui paraît apporter au livre une lumière différente. Synopsis Première partie. Après un tableau hyperbolique de la cour d’Henri II et une évocation de la situation politique en 1558, «une beauté» paraît dans le roman comme elle parut à la cour: Mlle de Chartres, jeune orpheline élevée par sa mère. Les intrigues ayant fait échouer plusieurs projets de haut mariage, elle épouse sans amour M. de Clèves, violemment épris.