Le Chant des cavalières
Jeanne Mariem Corrèze, Cécile Delacherie
De leurs quatre membres puissants, les dragons prirent appui sur les épais bastaings de chêne encastrés dans la montagne, plantant leurs ergots de géants dans le bois centenaire. Le vent souleva leurs plumes, agita les lourdes rectrices de leurs queues. D’une impulsion de leurs cavalières, ils se laissèrent tomber. Le vrombissement décrut tandis qu’ils se précipitaient vers le sol puis retrouva toute sa puissance quand ils remontèrent soudain le long de la falaise.